Je ne sais pas ce que le personnage d'Elizabeth Bathory a pu si tant passioné le groupe au point de créer un chef-d'oeuvre grandiose en hommage à elle. Je me demande comment ont-t-ils eu autant d'inspiration ?
Cet album (un tel ne mériterais pas un mot aussi grotesque) à l'écoute, nous emporte dans une autre dimension, un monde parallèle à la fois mystèrieux, mais pas sombre pour autant, et surnaturel.
Surnaturel, mais aussi surréaliste. Plombé d'images bizzares, de sentiments profonds et de sensations inconnues jusqu'a ce jour.
Mais pour acceder à cette dimension, il ne faut pas bouder en attendant que l'effet de téléportation vienne. Il faut un peu faire appel à son coté enfantin, la part de son esprit qui sait encore rêver et qui est encore assez façilement émmerveillé. Personnes trop réaliste et ayant trop les pieds sur terre doivent s'abstenir.
Avec "Cruelty And The Beast", Cradle Of Filth a prouvé que le black-metal est bien et bel du grand art qui sait être beau au sens propre du terme. Il a aussi réussi a "gothisé" le rêve adolescent comme Bob Dylan l'avait "rocké" dans les années 70. A l'époque précédemment citée, les jeunes voulait avoir plus de liberté face aux règles strictes de la société. Maintenant, l'idéologie de compétition du système capitaliste a atteint le peuple comme quoi il faut être le meilleur dans tout, et cet esprit est surtout présent chez les ados de la fin du siècle. Cette compétition entraine parmi les gens de la jalousie, de la haine, des complexes... Je ne sais pas si c'est ça que Dani Filth et sa bande ont éssayé de représenter, mais si c'est le cas, ils ont parfaitement réussi a retranscrire toutes ces émotions.
Jamais je ne me laisserais d'un tel chef-d'oeuvre !!!
Note : 6/6 (chef-d'oeuvre).
Coups de coeur : "The Twisted Nails Of Faith" & "Venus In Fear".